lundi 13 août 2012

Disparition du Tic Tox

Disparition du Tic Tox

Alors que l’Afssap (agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) est secouée par plusieurs scandales concernant notamment l’affaire Médiator et certains de certains dirigeants, elle trouve encore le moyen de priver les malades d’un des rares remèdes efficaces contre la maladie de Lyme (Borreliose). Or cette maladie tend à se développer énormément ces dernières années et les antibiotiques comme traitement n’ont qu’une efficacité très limitée sur la bactérie responsable (la borrelia). Or jusqu’ici, le Tic Tox constituait un excellent traitement complémentaire à cette antibiothérapie.
j0438657 - copieQue faire maintenant ? Une solution consiste à prendre des huiles essentielles (à la suite des antibiotiques). Le Tic Tox étant composé d’huiles essentielles de sarriette, de girofle et camomille sauvage, il est toujours possible de reconstituer cette préparation ou de prendre d’autres huiles ayant des vertus antibactériennes comme Thymus vulgaris, Melaleuca alternifolia, Mentha piperata, Cinnamomum verum, Origanum compactum…
La prise de magnésium (voire du chlorure de magnésium) et de vitamine C (acérola) complétera très bien ce traitement.
Enfin, dans les cas résistants ou plus difficiles, il faudra recourir à la micro-immunothérapie[1]
Luc BODIN


[1]          voir le site www.3idi.org

Posté par bodinluc à 07:07 -
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15 janvier 2011

Traitements de la maladie de Lyme

La maladie de Lyme sévit dans certaines régions. Le traitement conventionnel avec les antibiotiques et les anti-inflammatoires, est efficace surtout au début de la maladie. Autrement, les traitements naturels, notamment avec les plantes (Tic-Tox) et la citrabiase, seront très efficaces pour se débarrasser définitivement de cette difficile maladie qui passe facilement à la chronicité.


 Le traitement conventionnel de la maladie de Lyme consistera en :
1. Une antibiothérapie essentiellement (amoxicilline ou doxycycline, voire plus rarement azithromycine), car la maladie est due à une bactérie. La durée du traitement (21 à 30 jours généralement , jusqu’à 2 mois dans certains cas) et le dosage (souvent moyennes ou fortes) dépendront de l’ancienneté et de la gravité de la maladie. Il faudra penser à prendre des protecteurs hépatiques (romarin, artichaut…) et des probiotiques (pour protéger la flore intestinale) pendant cette période. Le traitement antibiotique sera d’autant plus efficace qu’il est pris tôt. Après quelques mois, les germes sont tapis dans l’organisme et les antibiothérapies prescrites alors auront un résultat bien moindre.

2. Les anti-inflammatoires (AINS ou cortisone) ne seront jamais donnés seuls car le risque d’enkystement des bactéries est grand. Par contre, selon les cas, ils seront prescrits en association avec l’antibiothérapie pour soulager les arthrites (infiltrations quelquefois) et les autres inflammations induits par la maladie.
medicaments divers
Cependant, ce traitement n’arrive pas à guérir tous les cas de maladie de Lyme, surtout lorsqu’elle est diagnostiquée tardivement. Car la bactérie demeure souvent tapies dans des sites difficilement accessibles aux antibiotiques, comme dans des sites enkystés, les hématies et les lymphocytes... Et elle pourra ressortir ultérieurement et induire sournoisement de nouvelles pathologies comme celles évoquées dans la phase tertiaire.

Les traitements naturels
pourront aider à tous les stades de la maladie. Ils seront associés aux traitements modernes ou bien, seront pris lorsque ceux-ci auront échoué.
   
Il faudra commencer par limiter la consommation de sucreries, des laitages et des graisses cuites qui affaiblissent le système immunitaire. Une alimentation riche en crudités, fruits, légumes, poissons (oméga 3) et huiles végétales (olive, colza, noix) sera bénéfique pour l’équilibre acido-basique du corps, les défenses immunitaires et le drainage digestif.


Nous le compléterons avec :

1. Le Tic-Tox (Sariette, girofle, camomille sauvage) est utilisé lors de la piqûre de la tique. Mais ce produit peut aussi être utilisé ultérieurement pour détruire la bactérie : 5 gouttes dans un verre d’eau à prendre trois par jour au cours des repas pendant 3 à 4 mois au minimum. Ce traitement peut être à renouveler quelques mois plus tard si nécessaire. Il faut aussi savoir que la destruction des borrelia, va libérer beaucoup de toxines, ce qui explique les possibles aggravations des signes pendant els premières semaines du traitements.
plantes infusion

 2. Il est intéressant d’y adjoindre des alcalinisants comme la Citrabase, surtout lorsqu’il y a une acidose urinaire (visible sur des bandelettes urinaires réactives) à raison de 4 gélules aux trois repas pendant 2 à 3 jours, puis avec 1 à 2 gélules trois fois par jour pendant 2 à 3 jours, pour stabiliser l’alcalose.  Car la mise en alcalose de l’organisme permettra une meilleure efficacité du traitement par Tic-Tox.  L’association Tic-Tox Citrabase serait efficace dans 90% des cas.

 3. D’autres traitements naturels seront actifs sur les toxines secrétées par la borrelia. Ce sont :
         - la griffe du chat (uncaria tomentosa) : 2 gélules trois par jour, utilisée aux USA. Elle a aussi un effet immunostimulant.
         - la racine de Cardère (dipsacus silvestris) : 5 gouttes trois fois par jour, utilisée en Allemagne, mes résultats sont également inconstants.
         - l’huile essentielle de cyste rose.

 4. Les autres traitements intéressants :
a. Homéopathie, on conseille : Borrelia 200K, 1000K puis 10.000K  (disponible en Allemagne et Belgique): 1 dose tous les 20 jours en augmentant les dilutions avec Cuprum metallicum 5CH : 3 granules/j.
b. Plantes pour relancer l’immunité générale : echinacéa purpurea TM (50 gouttes matin et soir) mais aussi : maitaké, ginseng…
c. Plantes pour lutter contre l’inflammation (les douleurs): Ribes nigrum (BGMD1 : 50 gouttes matin et soir) surtout.
d. Plantes draînantes pour le foie et les reins : Taraxacum, Raphanus, Chelidonium, Berberis… qui ont un rôle important pour nettoyer l’organisme des toxines de la brellia et remonter l’état général.
e. Plantes détoxifiantes: Ail, Ail d’ours, Chlorella, Aloé véra, Chardon Marie, Poconéol 1+5+7 (15 gouttes de chaque/jour pendant 3 semaines) pour nettoyer l’organisme des métaux lourds et autres toxines présentes et aggravant la situation.
f. Oligoéléments : Granion Cuivre (1 ampoule le matin) et Or (1 ampoule le soir) pour lutter contre la bactérie et l’inflammation. Le complexe Oligosol Cuivre-or-argent (1 dose le matin) sera utilisé dans les infections chroniques. Ne pas donner de zinc, qui pourrait favoriser la multiplication des bactéries.
g. Huiles essentielles efficaces contre les bactéries comme Thymus vulgaris, Melaleuca alternifolia, Mentha piperata, Cinnamomum verum, Origanum compactum, Ajowan, Cymbopogon martinii… que l’on peut prendre en mélange ou en individuel (2 gouttes à boire ou sur la peau, matin et soir). Si on a la chance de retrouver la bactérie dans le sang, il est alors possible d’effectuer un aromatogramme qui recherchera les HE efficaces contre elle.
h. Magnésium toujours utile pour relancer l’immunité et lutter contre la fatigue, avec la vitamine C (acérola naturelle 3 à 4 gr/ à prendre surtout le matin et le midi). Les autres antioxydants seront à éviter comme toujours lors d’une infections, car le système immunitaire utilise des radicaux libres pour détruire les bactéries. Aussi, une prise d’antioxydants risquerait d’amoindrir les défenses au profit des bactéries.
food fruit orange

5. La micro-immunothérapie: La borellia est capable de se cacher dans l’organisme, laissant passer les antibiothérapies, pour revenir de manière torpide et inapparente. Les bactéries se multiplient, mais le système immunitaire n’est pas assez puissant pour s’en débarrasser. Une guerre d’usure se développe alors pendant des mois voire des années. Elle va épuiser les défenses immunitaires ainsi que l’organisme engendrant un état de fatigue chronique.


Nous avons vu que les traitements, quelqu’ils soient, ont des difficultés à atteindre et à détruire toutes bactéries tapies dans l’organisme. La meilleure solution est donc de relancer l’immunité. Les traitements généraux déjà évoqués comme l’echinaccea ou le maïtaké sont intéressants, mais non spécifiques. La micro-immunothérapie, quant à elle, proposera un traitement spécifique contre la bactérie à l’aide de prostaglandines, interféron, interleukines, etc. prescrites à doses infinitésimales. Ce traitement ciblé sera capable d’atteindre les bactéries ; mais aussi après quelques mois, de lever le blocage immunitaire engendrer par l’infection et ainsi de relancer les défenses. Ce traitement pertinent permet de se débarrasser de la borrelia et surtout d’éviter l’évolution de la maladie vers la sclérose en plaques, la fibromyalgie, la spondylarthrite, etc. 
Mais allant plus loin, lorsque ces maladies graves sont présentes, il faudra penser systématiquement à faire une sérologie de Lyme. Car si elle est positive, cela signifie qu’une borreliose chronique est présente et qu’elle peut être cause de cette maladie. La micro-immunothérapie pourra apporter une amélioration importante à l’état de la personne.

Pour bénéficier de ce traitement, il suffit de consulter un médecin connaissant cette thérapie (Pour avoir l’adresse d’un praticien proche de votre domicile demander à l’Institut 3 IDI : 6, rue Fortuné Parenteau, 85700 Pouzauges, tél : 02 51 57 53 60, fax :  02 51 91 39 68). Il demandera un bilan sanguin : sérologie de Lyme (voire également d’autres germes possibles) et typage lymphocytaire (pour connaître la situation de votre système immunitaire). A partir de là, il saura si une borreliose chronique ou réactivée est présente chez vous, et selon l’état de vos défenses, il prescrira le traitement adapté pendant quelques mois. Un nouveau bilan sanguin permettra alors de savoir si le germe a disparu ou si il faut poursuivre ou modifier le traitement selon l’évolution. Il s’agit ici d’une thérapie très performante, indiquée dans les cas résistants aux traitements, difficiles, chroniques, persistants ou récidivants.
Labo recherche (3)

6. Les traitements par fréquence. Il sera indiqué lorsque le traitement Tic-Tox et Citrabase n’aura pas été suffisant pour éliminer complètement la borreliose. Il permet de faire ressortir les germes cachés et de les rendre ainsi vulnérables à la reprise du traitement .
    Enfin, comme si cette maladie n’était pas encore assez compliquée, il faut savoir que la maladie de Lyme ne procure pas d’immunité définitive. Il est donc possible d’être de nouveau infecté, ce qui obscurcit encore la situation : est-ce une séquelle d’une ancienne maladie ? ou bien est-ce une nouvelle maladie débutante ? Quoiqu’il en soit la borreliose chronique est beaucoup plus fréquente qu’on ne le pense. Elle est aussi très probablement, une des causes des nombreuses maladies graves et chroniques qui se développent actuellement dans notre pays.
Dr Luc Bodin
PS: Tic-Tox, Citrabase, cardère, griffe du chat, sont en vente dans le laboratoire Nutrivital : 4 rue Foch – 67450 Mundolsheim - tél : 03 88 069 11 33

Les signes de la maladie de Lyme

La maladie de Lyme est une maladie pernicieuse et mal connue du public comme des médecins. Ses multiples aspects en perturbent le diagnostic, d’autant que les examens biologiques sont souvent faussement normaux. Par ailleurs, les traitements modernes sont d’une efficacité que très relative. Tout cela concoure à laisser évoluer cette maladie silencieusement, ce qui finira par induire des maladies graves semblables à la fibromyalgie, la sclérose en plaques, la polyarthrite rhumatoïde, la fatigue chronique, etc…
La maladie de Lyme fut autrefois appelée « érythème chronique migrant de Lipschutz » ou « méningo-radiculite de Garin et Bujadoux ». Sous ces différentes dénominations, elle fut décrite au début du XXème siècle puis… oubliée. Il a fallu attendre 1975 pour que la maladie soit à nouveau, mise en évidence et définie à la suite d’une épidémie d’arthrites inflammatoires infantiles à Old Lyme dans le Connecticut aux Etats-unis.

Cette infection est due à une bactérie, la Borrelia Burgdorferi, d’où le nom qu’on lui donne de temps en temps de « borréliose » ou « borréliose de Lyme ». Le réservoir de la borrelia est constitué principalement par les petits mammifères et sans doute également les oiseaux. Ce microbe est transmis ensuite à l’homme par les piqûres de tiques contaminées que l’on retrouve principalement dans les forêts ou du moins dans le milieu rural pendant les périodes de plus forte chaleur, de mai à octobre. La maladie de Lyme est une maladie professionnelle pour les personnes effectuant des travaux forestiers.
nature
Elle sévit surtout dans l’hémisphère nord. En Europe, elle est fréquente en Allemagne, Autriche, Suisse et Europe de l’est. En France on la retrouve dans l’est et surtout en Alsace où l’incidence y est 2 à 4 fois supérieure à la moyenne nationale. Sa prévalence est de 15.000 cas par an aux USA et 50.000 en Europe dont 5.500 en France. Mais la grande méconnaissance de cette maladie, fait qu’elle est largement sous-évaluée. Certains auteurs parlent de 100.000 nouveaux cas par an en Allemagne et plusieurs centaines de milles aux USA… et que 15,5% de la population mondiale serait touchée.. soit un milliard de personnes.

Il a existé un vaccin contre la maladie de Lyme, mais il a été rapidement abandonné car il présentait trop d’effets secondaires.

Le diagnostic de la maladie n’est pas toujours aisé, à cause de sa mauvaise connaissance par les malades comme par les médecins, mais aussi des très nombreux aspects qu’elle peut présenter. De plus, un nombre important de personnes ne se souviennent d’aucune morsure de tique, ce qui rend le diagnostic encore plus difficile. Il est d’ailleurs possible la maladie soit transmise par d’autres voies que la piqûre de tique comme la transfusion, la grossesse, les piqûres de moustique, d’araignée ou autres…
docteur stétoscope
La maladie évolue classiquement en trois phases, mais ce n’est pas toujours aussi évident. Une phase peut manquer ou passer inaperçue. Et les différents symptômes peuvent quelquefois se trouver mélanger… Tout cela rendant le tableau pas toujours évocateur de la maladie de Lyme.  Quoiqu’il en soit, on distingue : 

 1. La phase primaire, précoce localisée est limitée au point d’inoculation. Elle n’est pas obligatoire. Et à ce stade la guérison spontanée est quelquefois possible. Les signes se caractérisent par la survenue d’un érythème (rougeur) cuisant, grossièrement circulaire et centré sur la piqûre de la tique. Il peut dépasser 5cm de diamètre (jusqu’à plusieurs dizaines de centimètres). C’est l’ « érythème chronique migrant » de Lipschutz. Il survient de 3 à 30 jours après la piqûre. Puis, dans la 2ème semaine de son apparition, il pâlit en son centre. Dans tous les cas, il disparaît au bout de quelques jours à quelques semaines. On le retrouve surtout sur les membres inférieurs. Cette phase s’accompagne souvent d’un état fébrile avec frissons, courbatures, douleurs articulaires, voire maux de tête. Les prises de sang n’apportent pas d’information particulière à ce stade.
émotion douleur tête (2)
 2. La phase secondaire, précoce disséminée, correspond à la dissémination de la bactérie dans l’ensemble du corps. Elle débute quelques semaines à quelques mois plus tard. Une guérison spontanée est encore possible. Nous retrouvons ici :
i. Des signes cutanés : souvent semblables à l’érythème chronique de la 1ère phase, ou sous forme de nodule situé au niveau du pavillon d’une oreille ou d’un mamelon.
ii. Des signes neurologiques : méningites, névrites (inflammation des nerfs) souvent très douloureuses avec des maux de tête et une sensibilité cutanée exacerbée.
iii. Des signes rhumatologiques : atteintes de plusieurs articulations, dont souvent le genou, qui deviennent enflées, chaudes, rouges et douloureuses. Ce rhumatisme évolue par poussées espacées de période de rémission d’environ un mois.
iv. D’autres organes peuvent être atteints comme le cœur (myocardite, trouble du rythme), les poumons (essoufflement), les yeux, etc..
coeur
 3. La phase tertiaire, tardive, survient des mois, voire des années après l’infection. Elle se remarque par
i. Des manifestations neurologiques, lésions démyélinisantes proches de la sclérose en plaque.

ii. Des signes rhumatologiques présentant des signes proches de la polyarthrite rhumatoïde.

iii. Des signes dermatologiques : plaques violacées évoluant vers la sclérose associée à des arthrites et des neuropathies.
De nombreux auteurs ont vu dans la borrelia, lorsqu’elle évolue vers cette phase tertiaire, une cause possible (voire fréquente) de ces maladies difficiles que sont la fibromyalgie, la sclérose en plaques, la polyarthrite rhumatoïde, la SLA, la fatigue chronique, la spondylarthrite ankylosante… voire les dépressions sévères, les migraines, la maladie d’Alzheimer…

Car la borrelia évoluant de manière chronique, finit par perturber gravement, voire bloquer le système immunitaire de la personne ce qui lui induira une fatigue chronique. Par ailleurs la flagelline, une protéine contenue dans les flagelles de la borrelia, induit la formation d’anticorps contre la myéline, une protéine proche par sa composition et qui entoure les nerfs. Pour toutes ces raisons, la borréliose chronique peut être responsable de ces terribles maladies.

 4. Syndrome post-maladie de Lyme (ou « maladie de Lyme chronique » ou encore « post-Lyme »): quelquefois malgré un traitement antibiotique à dose efficace et précoce des patients se plaignent de symptômes résiduels comme des maux de têtes, des arthrites, des douleurs musculaires, une fatigue chronique, de la transpiration, des bouffées de chaleur, des engourdissements, des mouvements nerveux, des troubles de la mémoire, une perte de l’audition, une humeur variable, une dépression, des vertiges, des troubles du sommeil et une raideur cervical. Cela signifie que la borelliose est toujours présente à l’état chronique.

examen - radio - colonne
Le diagnostic repose d’abord et surtout sur les signes cliniques, mais les nombreux aspects de la maladie de Lyme sont souvent trompeurs. Dans tous les cas, il sera demandé des analyses de sang : la PCR est généralement élevée, mais ce sera surtout la sérologie de Lyme (test ELISA ou Western Blot) qui recherchera les anticorps contre la borrelia burgdorferi (avec dosage des IgG et des IgM) qui permettra le diagnostic lorsqu’il est positif. Mais, il existe un nombre important de faux négatifs. En effet, ces tests recherchent uniquement les anticorps de la borrelia burgdorferi, germe fréquemment en cause aux USA, mais nettement moins en Europe où sévissent d’autres types de borellia. C’est ainsi qu’on estime qu’il y aurait de 30 à 55% des faux négatifs à la maladie. Ainsi une sérologie positive est un élément affirmatif, mais une sérologie négative ne peut pas permettre d’éliminer formellement une maladie de Lyme.
Dr Luc Bodin
PS: Tic-Tox, Citrabase, cardère, griffe du chat, sont en vente dans le laboratoire Nutrivital : 4 rue Foch – 67450 Mundolsheim - tél : 03 88 069 11 33

Prévention de la maladie de Lyme

La prévention de la maladie de Lyme est la meilleure solution contre cette maladie difficile à diagnostiquer et à traiter. Elle consiste à prendre certaines précautions lors des déplacements dans la nature (forêt, clairières, sous-bois) en zone contaminée :

- utilisation des chaussures montantes et fermées, de chaussettes, voire de pantalon fermé dans le bas (ou mis dans les chaussettes).

- Eviter si possible, les zones humides, les fourrés, les hautes herbes…
nature - forêt 2

- Utilisation de répulsifs (DEET, IR 35/35 et citrobiol) appliqués sur la peau ou sur les vêtements. Mais leur emploi n’a qu’un effet limité sur les acariens (tique). De plus, ils sont quelquefois toxiques sur la peau. A noter que l’IR 35/35 est le seul autorisé chez la femme enceinte ou susceptible de l’être.
- Il faudra penser à inspecter minutieusement ses vêtements et son corps (surtout les jambes et les bras) à son retour de promenade afin d’extraire précocement la tique si besoin. Car le risque de la transmission de la maladie augmente avec le temps de la fixation de la tique contaminée. Il atteint 100% après 72 heures.

- Ne pas arracher la tique avec ses doigts, car il est possible de laisser la tête de la tique en place. De même ne pas utiliser de liquide (éther, pétrole, alcool…) pour enlever la tique.

- Pour enlever la tique, il est possible d'utiliser Tic-Tox (mélange de propolis et d’huiles essentielles) : mettre 2 gouttes sur la tique, elle est morte au bout de deux minutes, puis la retirer avec une pince à tique de préférence. Bien vérifier que la tête de la tique est partie. Ensuite, verser quelques gouttes de Tic-Tox sur une petite boule de coton que l’on placera sur la morsure pendant 2 heures pour la désinfecter et maintenir le coton avec un sparadrap. Renouveler l’opération trois fois par jour pendant 1 à 3 jours selon le temps de la piqûre la tique. L’avantage de ce produit est qu’il tue la tique, mais aussi les éventuelles borrelia transmises.
animaux abeille
- Dans certains cas (personnes fragiles, piqûre restée longtemps en place), il sera possible de discuter d’une antibiothérapie préventive. Consulter un médecin.

- En cas de signes évoquant la maladie de Lyme, ne jamais prendre d’anti-inflammatoire ou de cortisone, car alors les bactéries vont s’enkyster rendant le diagnostic et surtout le traitement beaucoup plus difficile (les antibiotiques ne pourront pas les atteindre). Une prise de paracétamol est par contre autorisée.